2019 – Lutte contre la précarité menstruelle

2019 – Lutte contre la précarité menstruelle

La précarité menstruelle étant un sujet essentiel dans notre lutte en faveur des droits des femmes et des filles, nous avons initié le projet protections menstruelles pour toutes fin 2019. En collaboration avec des magasins à Tours et à Paris, nous avons organisé et tenu durant plusieurs semaines des stands d’emballages cadeaux pour collecter des fonds. Pour ce faire, nous avons mobilisé nos familles, ami.es, collègues, membres d’associations étudiantes, et formé des équipes.

Ce sont 1500 euros que nous avions collectés au cours de quatre semaines de mobilisation et près de 300 euros reçus via notre cagnotte en ligne.

1500 paquets de protections menstruelles, de savons et de lingettes nettoyantes ont ensuite été distribués dans des maternités, collèges, orphelinats et dans des centres de santé dans les villes de Conakry, de Coyah et de Manéah (Guinée), à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes et des 16 jours d’activisme.

 

2016 –  Pétition : « Excision : brisons le tabou, parlons-en à l’école ! »

2016 – Pétition : « Excision : brisons le tabou, parlons-en à l’école ! »

En collaboration avec Binta Diallo, Miss Guinée France 2011, nous avons lancée la pétition « Excision : brisons le tabou, parlons-en à l’école ! » alors adressée à Madame Najat Vallaud-Belkacem (ancienne Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la recherche). Nous demandions au Ministère de l’Education nationale de prendre des mesures pour sensibiliser à la thématique des mutilations sexuelles féminines dans les établissements scolaires. Plusieurs semaines ont été nécessaires pour collecter plus de 105000 signatures, ainsi que des soutiens à travers le monde qui ont ensuite favorisé une rencontre au Ministère de l’Éducation.

Notre proposition pour l’intégration des mutilations sexuelles féminines à l’ensemble des sujets liés aux droits des femmes et des filles à été acceptée pour être inclue à la réforme des collèges mise en place depuis septembre 2016. Cette réforme permet aujourd’hui aux élèves grâce à la matière morale et civique de briser les tabous, débattre à propos de sujets dits “non communs”  et d’avoir un temps d’échange sur les sujets de droits du corps, d’intégrité, de respect de l’autre, etc.

Excision : brisons le tabou, parlons-en à l’école !

Protections menstruelles en milieu carcéral en Guinée

Protections menstruelles en milieu carcéral en Guinée

Nous entamons le projet de dons de kit de produits aux femmes incarcérées en Guinée. Ce kit sera composé de 3 protections menstruelles réutilisables durant une année, de savon et d’un bidon de sur’eau. Le kit coûte 90.000 GNF, environ 9 euros.

Vous avez la possibilité d’acheter un ou plusieurs kit.s auprès de nous pour aider des femmes à garder leur dignité en milieu carcéral.

Notre objectif vise à maintenir une égalité des chances en garantissant le minimum vital pour celles et ceux dans le besoin absolu.

EXCISIONS, MUTILATIONS SEXUELLES FÉMININES (MSF) OU MUTILATIONS GÉNITALES FÉMININES (MGF)

EXCISIONS, MUTILATIONS SEXUELLES FÉMININES (MSF) OU MUTILATIONS GÉNITALES FÉMININES (MGF)

L’OMS, l’UNICEF et le FNUAP ont publié conjointement en avril 1997 une déclaration définissant les mutilations génitales féminines comme toutes les interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme, ou toute autre mutilation des organes génitaux féminins pratiquées à des fins non médicales. 

Classification des mutilation génitales féminines :

Type I – Clitoridectomie :  Ablation partielle ou totale du clitoris externe et/ou de son capuchon.

Type II – Excision : Ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres avec ou sans ablation des grandes lèvres.

Type III – Infibulation : Ablation partielle ou totale des organes génitaux externes et réduction de l’orifice vaginal. 

Type IV – Toutes les formes non-classées : Regroupant les interventions ayant des conséquences néfastes sur les organes génitaux féminins : piquer, inciser, cautériser, racler les organes génitaux, etc…

Elles sont généralement pratiquées à l’aide d’un couteau ou d’une lame de rasoir souvent sans anesthésie.

LES VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE

LES VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE

Les violences basées sur le genre sont définies depuis 2004 par l’Organisation Mondiale de la Santé comme étant l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou le décès.

A l’échelle mondiale, on compte 35% de femmes ayant été victimes de violences basées sur le genre.
• Aujourd’hui on compte 220 millions de femmes victimes de mutilations génitales féminines à travers le monde.

• Aux Etats-unis, 70% des femmes tuées, le sont par leur compagnon ou leur ex-compagnon.

• Chaque année, 4 millions de femmes et de jeunes filles sont vendues pour être mariées.