Les vacances scolaires d’été approchent et, si elles sont synonymes pour beaucoup d’élèves de détente et de bons moments en famille, elles peuvent également pour certaines fillettes et adolescentes prendre une tournure dramatique.

En effet, si l’excision est durement sanctionnée en France, les départs en vacances dans certains pays où elle est traditionnellement pratiquée (notamment en Afrique de l’Ouest, mais aussi en Egypte, en Indonésie, etc.) peuvent être l’occasion pour la famille sur place de faire pratiquer cette mutilation sexuelle féminine sur les jeunes filles (avec ou sans le consentement des parents).

Quelles conséquences des mutilations sexuelles féminines ?

Plus de 200 millions de femmes encore en vie ont été victimes d’une forme de mutilation sexuelle féminine. En France, 125 000 femmes vivent avec les conséquences physiques, psychologiques et sexuelles à long terme d’une MSF, qui incluent souvent des douleurs (notamment lors des rapports sexuels), des risques durant des grossesses et accouchements, des syndromes de stress post-traumatique, etc. Souvent pratiqué sans anesthésie et parfois dans de mauvaises conditions hygiéniques, l’acte en lui-même présente également des risques immédiats de douleur intense, d’infection et de contamination, d’hémorragie voire de décès.

Comment protéger ensemble les filles à risque ?

En amont des vacances scolaires, nous lançons une campagne d’affichage dans les établissements scolaires et les centres de PMI de la région de Tours afin de sensibiliser adolescentes comme professionnel-les éducatifs et de santé, et les parents, aux risques d’excision au moment des départs.

Nous serons mobilisées tout l’été pour faire de la prévention et ainsi impliquer davantage de personnes sur cette thématique.

Si cette campagne d’affichage vous intéresse, nous vous proposons de nous en faire part, par mail à secretariat@associationcppt.fr ou via la fiche contact de ce site.