En cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous pensons à chacune et à toutes.Nous continuerons à nous mobiliser aux côtés de toutes celles opprimées, privées, battues, humiliées, mutilées, forcées, violées, violentées, menacées, etc..Vous n’êtes pas seules.
~ PRÉCARITÉ MENSTRUELLE ~ Nous sommes intervenues hier 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, en collaboration avec Sunu Assurances au collège Bonfi (Conakry), dans le cadre de notre campagne sur la thématique de la précarité menstruelle. 200 protections menstruelles ont été distribuées aux jeunes filles, sensibilisées et informées à ce sujet par la même occasion. #précaritémenstruelle #8mars #nonauxtabous
Nous entamons le projet de dons de kit de produits aux femmes incarcérées en Guinée. Ce kit sera composé de 3 protections menstruelles réutilisables durant une année, de savon et d’un bidon de sur’eau. Le kit coûte 90.000 GNF, environ 9 euros.
Vous avez la possibilité d’acheter un ou plusieurs kit.s auprès de nous pour aider des femmes à garder leur dignité en milieu carcéral.
Notre objectif vise à maintenir une égalité des chances en garantissant le minimum vital pour celles et ceux dans le besoin absolu.
L’OMS, l’UNICEF et le FNUAP ont publié conjointement en avril 1997 une déclaration définissant les mutilations génitales féminines comme toutes les interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme, ou toute autre mutilation des organes génitaux féminins pratiquées à des fins non médicales.
Classification des mutilation génitales féminines :
Type I – Clitoridectomie : Ablation partielle ou totale du clitoris externe et/ou de son capuchon.
Type II – Excision : Ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres avec ou sans ablation des grandes lèvres.
Type III – Infibulation : Ablation partielle ou totale des organes génitaux externes et réduction de l’orifice vaginal.
Type IV – Toutes les formes non-classées : Regroupant les interventions ayant des conséquences néfastes sur les organes génitaux féminins : piquer, inciser, cautériser, racler les organes génitaux, etc…
Elles sont généralement pratiquées à l’aide d’un couteau ou d’une lame de rasoir souvent sans anesthésie.
Les violences basées sur le genre sont définies depuis 2004 par l’Organisation Mondiale de la Santé comme étant l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou le décès.
A l’échelle mondiale, on compte 35% de femmes ayant été victimes de violences basées sur le genre. • Aujourd’hui on compte 220 millions de femmes victimes de mutilations génitales féminines à travers le monde.
• Aux Etats-unis, 70% des femmes tuées, le sont par leur compagnon ou leur ex-compagnon.
• Chaque année, 4 millions de femmes et de jeunes filles sont vendues pour être mariées.
En collaboration avec l’AJGF, la CAGF et le FORIM, nous avons organisé le 7 mars 2020 l’événement MOTS SUR MAUX DE FEMMES, afin de sensibiliser et d’informer, à travers des tables rondes, le poignant défilé contre les violences conjugales et une pièce de théâtre relatant l’histoire de tant de familles au sein des quelles, des filles subissent les pires atrocités, et ce, de leur propre géniteur, nous avons parfaitement mis LES MOTS SUR LES MAUX DES FEMMES ET DES FILLES. En ce 8 mars, nous remercions toutes celles et ceux qui se battent tous les jours pour une parfaite égalité entre les femmes et les hommes. Pour un monde meilleur, un SEUL choix s’offre à nous, celui de lutter toutes et tous pour nos droits.