2020 – Journée internationale des droits des femmes

2020 – Journée internationale des droits des femmes

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, notre antenne locale est allée à la rencontre de la population de Kakoulimayah dans la préfecture de Coyah (Guinée) pour des échanges autours des droits des femmes dans l’objectif d’informer, de sensibiliser et d’impliquer cette population rurale à la lutte pour les droits des femmes.

Une distribution de 100 paquets de protections menstruelles a également été faite à cette occasion.

2019 – Intervention lors d’un ciné-débat en prélude du 25 novembre (journée internationale de lutte pour l’élimination des violences à l’égard des femmes) 

2019 – Intervention lors d’un ciné-débat en prélude du 25 novembre (journée internationale de lutte pour l’élimination des violences à l’égard des femmes) 

Sur invitation du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles de Nîmes (CIDFF), Anita TRAORÉ, Présidente fondatrice de notre association est intervenue après le visionnage du film « Fleur du désert », pour parler de sa propre expérience de l’excision. Elle a ainsi témoigné face à une centaine de personnes (membres d’associations, avocat-e-s, travailleur-euse-s sociaux-les, gendarmes), toutes travaillant auprès de personnes victimes ou à risque des mutilations sexuelles féminines.

Bande annonce du film

2020 – Journée internationale des droits des femmes

2019 – Présentation de l’action de notre antenne guinéenne au lycée de Conakry : Sensibilisation contre les mariages précoces et forcés

Nous avons organisé une conférence-débat sur le sujet des mariages précoces et forcés avec la participation de 120 élèves dans un objectif d’information et de sensibilisation par la prise de parole.

En Guinée, le mariage est à l’origine de la constitution de la famille, il est valorisé comme un moyen d’accéder à un meilleur statut social. Le mariage précoce des filles est quant à lui principalement motivé par la volonté d’éviter les grossesses précoces, lesquelles jettent le déshonneur sur la famille des jeunes filles. La majorité des mariages sont coutumiers ou religieux, et sont célébrés sans délivrance d’acte officiel. 

Chaque année, 12 millions de mineures sont mariées de force dans le monde.

Le mariage précoce et  forcé est le fait de marier une personne contre sa volonté. Il s’agit d’un mariage arrangé où la famille impose le mariage à un.e enfant. Ces mariages touchent principalement les filles, et aussi dans une moindre mesure les garçons. Ils se pratiquent dans plusieurs pays d’Afrique, dans certains pays d’Asie et dans certains États en Amérique, à cause des traditions et ou par intérêt économique.

Malgré une baisse mondiale non négligeable des mariages d’enfants, des filles de plus en plus jeunes continuent d’être unies à des hommes plus âgés, dans des pays où les contextes religieux et traditionnels l’emportent sur la loi.

Cependant, l’UNICEF rappelle que le problème est loin d’être résolu et que «plus de 150 millions de filles sont susceptibles d’être mariées d’ici à 2030». Actuellement, les taux de mariages d’enfants restent très élevés notamment au Niger où 76% des filles ont été mariées avant l’âge de 18 ans et 28% avant l’âge de 15 ans, en Guinée 22% des filles sont mariées avant l’âge de 15 ans, en Asie, 58% des jeunes filles ont été mariées avant leurs 18 ans et 22% avant leurs 15 ans. 

Aux États-Unis, 248.000 enfants ont été mariés entre 2000 et 2010. La moitié des États n’a d’ailleurs pas appliqué d’âge minimum pour le mariage.

Ces unions ont des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale des enfants devenant malgré elles des adultes.

Les conséquences de ces mariages sont multiples : Les jeunes filles sont contraintes à des rapports sexuels, des grossesses non désirées, font face à des violences conjugales, des pertes d’autonomie et de liberté. Ces atteintes à l’intégrité et à la liberté engendrent très souvent la déscolarisation, et toutes formes de maltraitance.