L’OMS, l’UNICEF et le FNUAP ont publié conjointement en avril 1997 une déclaration définissant les mutilations sexuelles féminines comme toutes les interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes sexuelles externes de la femme, ou toute autre mutilation des organes génitaux féminins pratiquées à des fins non médicales.
Classification des mutilations sexuelles féminines :
Type I – Clitoridectomie : Ablation partielle ou totale du clitoris externe et/ou de son capuchon.
Type II – Excision : Ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres avec ou sans ablation des grandes lèvres.
Type III – Infibulation : Ablation partielle ou totale des organes génitaux externes et réduction de l’orifice vaginal.
Type IV – Toutes les formes non-classées : Regroupant les interventions ayant des conséquences néfastes sur les organes génitaux féminins : piquer, inciser, cautériser, racler les organes génitaux, etc…
Elles sont généralement pratiquées à l’aide d’un couteau ou d’une lame de rasoir souvent sans anesthésie.